(1888 - 1948)
Ecrivain français né à Paris en 1888.
Il grandit dans un milieu catholique qui influença profondément son orientation et lui fit prendre conscience très tôt de la valeur surnaturelle de la mort.
En 1913, après avoir obtenu une licence en droit et en lettres, l’action française lui confia la direction de l’avant garde de Normandie, hebdomadaire monarchiste de Rouen.
C’est en 1926 que commença sa carrière d’écrivain avec Sous le soleil de Satan, roman qui eut un succès immédiat. Cette même année, il souffrit de la condamnation par Rome de l’action française mais accepta de s’en séparer. Au mois de novembre, parut son Saint-Dominique, puis L’imposture (1927), La joie (prix Femina de 1929)et Jean ne relapse les Sainte.
En 1930, s’attaquant violemment à la bourgeoisie qui l’avait déçu, il rédigea La grande peur des Bien-Pensantst. Dans un article de Figaro de 1931, il rompit alors avec Charles Maurras et l’action française. Séjournant à Palma de Majorque d’octobre 1934 à mars 1937, il y suivit de prés les événements de la guerre civile. D’abord favorable aux franquistes, il s’en détourna lorsqu’il découvrit les accointances de l’église et de Franco. C’est alors qu’il commença à composer Les Grands Cimetières sous la lune, parus en 1938. Entre-temps avaient vu le jour Un Crime(1935), Le journal d’un curé de campagne (grand prix du roman de l’académie française,1936) et Nouvelle Histoire de Mouchette (1937). Il quitta les Baléares et l’année suivante en 1938, embarqua pour le brésil où il vécut sept ans. Parurent d’abord Le scandale de la Vérité et Nous autres français. Puis, pendant la deuxième guerre mondiale, s’élevant contre le gouvernement de Pétain, il inspira l’esprit de la résistance avec la résistance avec :
la lettre aux anglais (1942)
Ecrit de combat(1944)
Le chemin de la croix des âmes(1945)
gros ouvrage où sont réunis des articles de guerre.
En juillet 1945, il rentra en France et ce qu’il y trouva provoqua son indignation. Il collabora quelque temps avec La bataille, le Figaro, Combat, Carrefour et l’Intransigeant, publia en 1946 Monsieur Ouine ,son plus profond roman (commencé en 1933) et, en 1947, La liberté, pourquoi faire ? ainsi que la France contre les robots. Quittant à nouveau la France, il s’installa en Tunisie. Mais il devait bientôt rentrer à Paris, à l’hôpital américain de Neuilly, pour mourir le 5 juillet 1948.
Oeuvres parues après sa mort :
Les Enfants humiliés (1949)
Le Dialogue des Carmélites (1951)
Un Mauvais rêve (1951)
Le crépuscules des vieux (1956)
Français si vous saviez (1961)
Le Lendemain, c’est vous (1969).
Georges Bernanos meurt à Paris en 1948.
Georges Bernanos
Lieu de naissance : ParisDate de naissance : 1888
Lieu de décès : Paris
Date de décès : 1948
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