Physiologiste français né à Saint-Julien dans le Rhône en 1813.
Nommé au Collège de France en 1855, il y occupa la chaire médecine expérimentale.

On lui doit la découverte de la fonction glycogénique du foie, des nerfs vaso-constricteurs, des filets vaso-dilatateurs.

Ses études portèrent aussi sur le pancréas, le suc gastrique, la chaleur animale et sa régulation, et sur certains poissons comme le curare et la strychnine.

Il est l’auteur d’une Introduction à la médecine expérimentale (1865) et de La science expérimentale (1876).

Claude Bernard meurt à Paris en 1878.

Ecrivain et homme politique français né à Paris en 1872, mort à Jouy-en-Josas en 1950.

Il débuta dans la critique de théâtre et par des articles littéraires.

En 1902, il entra au parti socialiste et travailla avec Jaurès pour l’Humanité (1904) et devint chef du cabinet de Marcel Sembat 10 ans plus tard.

Pendant les deux premières années de la guerre, il fit partie du gouvernement de l’Union sacrée. Député en 1919, il fonda le journal Le Populaire et prit la direction de la S.F.I.O. En 1936, il constitua le gouvernement du Front populaire. Il prit des mesures pour la semaine de travail de 40h. Il est livré aux Allemands par le gouvernement de Vichy mais reviendra néanmoins en 1947.

On pourra dire que ses talents politiques nuiront à ses talents d’écrivain.

BLOY (Léon) Ecrivain français né à Périgueux en 1846.

La vie de cet homme ne fut qu’un long combat mené au milieu d’une effroyable misère que retrace en partie son livre Le Désespéré, écrit en 1886.

Catholique converti, il fut dans ses positions d’une intransigeance extrême. Ses violences contre le matérialisme sont mémorables. Il fut entier dans toutes ces entreprises, malgré l’adversité qui le ne lâcha jamais. Une véritable conspiration du silence entoura son œuvre de son vivant. Certains de ses titres comme : Au Seuil de l’Apocalypse Le Sang du pauvre Le pèlerin de l’Absolu se passent de commentaire.

Son style, d’une rare vigueur, aux échos fréquemment mystiques, force l’indifférence. Léon Bloy fut le disciple de Barbey d’Aurévilly.

Léon Bloy meurt à Bourg-la-Reine en 1917.

Doctrinaire socialiste et révolutionnaire français né à Puget-Théniers en 1805.

Il était partisan des idées de Babeuf, de Saint-Simon et de Fourier. D’abord affilié au carbonarisme, il combattit la monarchie de Juillet (1830-1848) à la tête des républicains.
Sa vie fut une longue suite de conspirations et d’incarcérations durant laquelle il s’acharna contre la société capitaliste.

Il créa les journaux La Patrie en danger (1870) et Ni Dieu ni Maître (1877).

Admirateur de Marx, il condamna le communisme utopique, préconisant l’action révolutionnaire.

Louis Auguste Blanqui mourut à Paris en 1881.

BLANCHE DE CASTILLE Reine de France née à Palencio en 1188 d’Alphonse IX le Noble, roi d’Espagne et d’Aliénor d’Angleterre.
Mariée en 1200, au fils aîné du roi de France, le futur Louis VIII. A la mort de ce dernier (1226), c’est elle qui assura la régence, son fils Louis IX (« Saint Louis ») n’ayant encore que douze ans. Elle triompha des ligues formées contre elle et contre l’Etat. On lui a reproché, entre autres, d’évincer les barons français au profit d’Espagnols et d’ecclésiastiques.
Elle prit part à la croisade contre le Albigeois, commencée en 1209 à l’instigation du pape Innocent III et dont l’aboutissement, avec le traité de Paris (1229), laissa à la couronne d’immenses territoires dans le Midi. Femme par le sexe a écrit Mathieu de Paris, elle fut virile dans le conseil et justement comparable à Sémi-ramis.

Elle mourut à la tache, à Paris en 1252, après avoir assumé la charge entière du gouvernement pendant la croisade en Terre Sainte entreprise par saint Louis.

Compositeur français né à Paris en 1838.

Bizet eu le prix de Rome en 1857, il avait eu pour maîtres Zimmermann et Halévy. Après une série d’œuvres d’une qualité moyenne, il révéla son talent dans :

Les Pécheurs de perles (1863)
La Jolie fille de Perth (1867)
L’Arlésienne (1874)
Carmen (1874).

Il n’eut pas le temps de connaître le triomphe réservé à cet opéra : la mort l’emporta le soir de la trente-troisième représentation, trois mois après la première.

Georges Bizet meurt à Bougival en 1875.

Chimiste et philosophe français né à Paris 1827.

Jeune homme, il se lia d’amitié avec Renan et ils eurent ensemble de fructueux échanges.
Préparateur au Collège de France (1851), docteur es sciences (1854), il enseigna à l’Ecole supérieure de pharmacie (1863). Sénateur en 1881, il fut ministre de l’Instruction publique et des Affaires étrangères (1895-1896). Il réalisa la synthèse de l’acétylène (1862), travailla sur la thermochimie dont il fit l’application dans les explosifs et détermina le principe de la fixation de l’azote par les plantes.
Il est l’auteur de nombreux Mémoires scientifiques.
Sa correspondance avec Renan a été publiée après sa mort.
On lui doit aussi une Collection des alchimistes grecs (1893).

Pierre Eugène Marcellin Berthelot meurt à Paris en 1907.

Maréchal de France, prince de Neuchâtel et de Wagram, né à Versailles en 1753.

Commandant de la garde national à Versailles en 1789, il assura la protection de la famille royale.

En 1796, il s’attacha à Bonaparte qu’il suivit en Italie et en Egypte. Nommé ministre de la Guerre, il devint le principal collaborateur de l’empereur qui lui décerna en outre le titre de major général de la Grande Armée (1805). Il contribua puissamment à la victoire de Wagram (1809).

Rallié à Louis XVIII en 1814, il signa l’acte de déchéance de Napoléon. Pendant les Cent-jours, il se réfugia à Bamberg (Autriche)

Louis Alexandre Berthier mourut le 1er juin 1815.

Chimiste français né prés d’Annecy en 1748.

C’est en 1784 qu’il découvrit un nouveau procédé de blanchiment des toiles à l’aide de chlore.
Avec Monge, il découvrit aussi l’argent fulminant et prépara des explosifs. Il fit partie, en 1798, de l’expédition de savant qui accompagna Bonaparte en Egypte. Il jouit, plus tard, de la protection de l’empereur qui l’appelait son chimiste. Il n’en vota pas moins sa déchéance en 1814, sans doute à cause de son horreur de la guerre.

Avec Lavoisier et d’autres, il travailla à une nouvelle nomenclature chimique. Il énonça la loi de la double décomposition des sels.

Claude Louis Comte de Berthollet meurt à Arcueil en 1822.

Appelé également Duchesse de Berry ou Louise de Naples.

Fille aînée de François Ier de Naples, née à Palerme en 1798.

Elle suivit Charles X et épousa son deuxième fils, Charles, duc de Berry (1816). Ce dernier devait mourir quatre ans plus tard, assassiné par un fanatique qui voulait l’extinction de la race des Bourbons.

Marie – Caroline essaya vainement de soulever la Provence, puis la Vendée, contre Louis-Philippe.

La Duchesse de Berry mourut en Autriche, en 1870. Son fils, duc de Bordeaux et comte de Chambord, devint après la mort de Charles X, le chef du parti légitimiste ; on lui a parfois donné le nom de Henri V.