Il régna de 1422 à 1461. À la mort de Charles VI, il est dans une situation quasi désespérée: déclaré bâtard par sa mère, dépossédé du trône par le traité de Troyes au profit d’Henri VI d’Angleterre dont les partisans tiennent presque tout le royaume, il est appelé le « roi de Bourges », reconnu seulement par quelques régions du centre, de l’est et du Midi. Sans armée véritable, sans finances, il est près de renoncer à la couronne quand intervient Jeanne d’Arc. Son sacre, à Reims le 17 juillet 1429, marque un retournement de la situation. La confiance lui revient et tout, ensuite, ira vite : apaisement avec la Bourgogne (traité d’Arras 1435), reprise de Paris (1436), résistance à l’insurrection des Grands (la Praguerie 1440), victoires sur les Anglais qui demandent une trêve (celle de Tours, 28 mai 1444). Charles VII en profite pour reprendre en main le clergé (Pragmatique sanction de Bourges, 1438), réorganiser ses troupes (Grande Ordonnance sur l’armée, en 1439), rétablir les finances (voir Jacques Coeur). Le temps vient d’en finir avec les Anglais : en 1453, à Castillon, a lieu la dernière bataille de la guerre de Cent Ans, la victoire est française. Quoique terni sur sa fin par la révolte du futur Louis XI, trop pressé de régner, le règne de Charles VII a vu une réelle montée en puissance de la monarchie qui s’est donnée les moyens de sa force.

Il régna de 1380 à 1422.
Âgé de douze ans à la mort de son père, il doit subir la régence de ses oncles dont la mauvaise gestion vide le trésor et provoque mécontentement et révoltes.
Il décide de gouverner lui-même et rappelle les marmousets, une amélioration se dessine et laisse présager un règne heureux quand se révèlent les premiers signes de la folie du roi (en 1392) qui fera de son long règne l’un des plus tristes qu’ait connu le pays : guerre civile (voir Armagnacs et Bourguignons), insurrections (voir Cabochiens), revers répétés dans le conflit contre les Anglais (Azincourt), défection de la reine Isabeau de Bavière (qui s’allie aux Anglais), perte de la couronne par les Capétiens au profit des souverains anglais inscrite dans le traité de Troyes.
Malgré tous ces malheurs, ou peut être à cause d’eux, le peuple ne se départit jamais de son affection pour Charles VI dont l’autre surnom est « le BienAimé ».

Il régna de 1483 à 1498. La grande affaire du règne de ce fils de Louis XI, commencé sous la tutelle d’Anne de Beaujeu (sa soeur), sera la folle aventure de l’expédition en Italie (1494 – 1495). Elle se fit au détriment du trésor et des conquêtes territoriales de son père (cession du Roussillon et de la Cerdagne aux rois catholiques, de l’Artois et de la Franche-Comté à Maximilien d’Autriche). C’est à ce prix, en effet, que Charles VIII acheta la non﷓intervention de ses voisins. Terminée piteusement, cette équipée eut pourtant un résultat : elle ouvrit la voie, en France, à la Renaissance. Mort à la suite d’un coup de tête (contre le linteau d’une porte) et sans héritier, Charles fut remplacé sur le trône par le petit﷓cousin de son père, Louis d’Orléans, qui devint Louis XII. Il avait épousé Anne de Bretagne (mariage arrangé en 1491 du temps de la régence de sa soeur).

Natif de Bourges, il fit fortune en spéculant sur les métaux précieux et en commerçant avec le Levant. Devenu le banquier de Charles VII et maître des Monnaies (1436), il fut nommé argentier (c’est-à-dire chargé de l’approvisionnement de la Cour, en 1439) puis conseiller du roi (1442). Il mena une très efficace politique d’assainissement monétaire et voulut orienter le commerce du pays vers la Méditerranée orientale en se passant des intermédiaires italiens. À cet effet, il fit construire une flotte et réaménagea les ports d’Aigues-Mortes et de Montpellier. Mais il eut trop tendance à confondre ses intérêts propres et ceux du souverain, ce qui conduisit à son arrestation, en 1451. Condamné à la confiscation de tous ses biens, il s’évada de prison puis se mit au service du pape.

Commynes servit le duc de Bourgogne Charles le Téméraire (1464-1472), puis passa en 1472 à son adversaire le roi de France Louis XI, qui lui confia des missions d’Etat et diverses ambassades. Après la mort de ce dernier en 1483, il accompagna le roi Charles VIII dans sa campagne d’Italie (1494-1495). Ses Mémoires, chronique des années 1464-1483 et 1494-1498, constituent une source importante pour le début des relations franco-suisses, les guerres de Bourgogne et les campagnes d’Italie. Remarquable ouvrage contemporain des événements, ce premier exemple d’historiographie moderne passe également pour une sorte de guide du comportement politique. En revanche, certaines opinions de Commynes(sur le rôle décisif de la diplomatie française au début des guerres de Bourgogne ou l’influence funeste de l’or français sur les Confédérés), longtemps partagées par les historiens suisses, ne peuvent plus être reprises telles quelles.

Ce Breton, réputé par ailleurs pour sa laideur, fut l’un des meilleurs chefs militaires de son siècle. Il s’illustra dans la lutte contre les Anglais (dans le cadre de la guerre de Cent Ans) et participa largement à la reconquête du royaume par Charles V qui le fit connétable en 1370. Capturé à quatre reprises, il fut libéré chaque fois contre le versement d’une rançon dont la dernière, en 1367, s’éleva à l’équivalent de 460 kg d’or. C’est dire à quel prix étaient évalués ses talents militaires. Avant tout organisateur et meneur d’hommes, il sut mettre en oeuvre une stratégie défensive peu coûteuse et, au bout du compte, payante, parce qu’elle usa l’ennemi et amena les routiers à se battre hors des frontières, ce qui en débarrassa le pays.

Ce riche bourgeois, écrivain juré de l’université de Paris, jouit, sa vie durant, d’une fortune non négligeable, ce qui lui permit de soulager ses semblables. Sur l’origine de cette fortune, l’opinion générale n’avait pas de doutes : elle provenait de ses talents d’alchimiste qui l’avaient aidé à percer le secret de la pierre philosophale. En fait, il aurait bénéficié indirectement des vagues de persécutions des juifs. A sa mort, Nicolas Flamel possédait plusieurs belles maisons dans les quartiers bourgeois de Paris. Toute sa vie, il avait fait des dons extrêmement considérables à l’église et aux oeuvres de charité. Les rumeurs, que les siècles ont enflées jusqu’aux dimension d’une légende, ont commencé à courir, juste après sa mort.

Charles Pierre Baudelaire est né le 9 avril 1821 13 rue Hautefeuille à Paris. Il était le fils de François Baudelaire (1759-1827), ancien précepteur du duc Praslin et ancien chef de bureau du Sénat impérial et de Caroline Dufays (1794-1871). Son père fut aussi peintre. En 1827, son père meurt alors que Charles Baudelaire n’avait que 6 ans. En 1828, sa mère se remarie avec le commandant Aupick et Charles Baudelaire commença à le détester peu après le mariage de sa mère. Ce fut son premier désespoir et plus tard il dit cette phrase: "Quand on a un fils comme moi, on ne se remarie pas." En 1832, Charles Baudelaire devient élève au Collège royal de Lyon. Il y est mis en pension. En 1836, il rentre au Collège Louis-le-Grand à Paris pour y apprendre le droit. Il a de très brillants résultats scolaires et obtient le premier prix de dessin. Accessit de vers latins au concours général. C’est à ce moment qu’il a commencé à écrire ses premiers vers avec des camarades. Il commence à lire des auteurs comme Chateaubriand et Sainte-Beuve. En 1837, il obtient le deuxième prix de vers latins au Concours général. En 1838, lorsqu’il visita une galerie de peinture, il remarqua un tableau de Delacroix (La Bataille de Taillebourg) qui lui plus beaucoup. Les autres, il ne les aimait pas. C’est à ce moment-là que commença sa grande passion pour Delacroix. Fin 1838, il a écrit un de ces premiers poèmes qui a des accents lamartiniens suite au souvenir de son émerveillement devant le lac d’Escoubous, au-dessus de Barèges. Il a à ce moment-là une nouvelle raison de vivre. En 1839, il obtient son baccalauréat. A ce moment, son beau-père voulait que Charles soit ambassadeur mais celui-ci ne voulait pas. Il voulait absolument être poète. Plus tard dans l’année, il rentre dans une classe de philosophie dont il trouve les cours pas très intéressants. Pendant les cours, il préfère lire les livres de Lamartine, Hugo, Musset qu’un externe lui apporte de l’extérieur de l’école. Le 18 avril de la même année, Charles est renvoyé du Lycée. En 1840, Baudelaire quitte le cocon familial et rencontre Edouard Ourliac, Gérard de Nerval et Honoré de Balzac. Il va créer avec plusieurs de ses camarades un petit groupe baptisé "Ecole normande". Ils vont écrire des poèmes et des petites chansons. En 1842, il rencontre Jeanne Duval. Le 30 juin 1845, Baudelaire fait une tentative de suicide. La même année, Baudelaire a déjà composé quelques pièces des Fleurs du mal. Il aide les créateurs du Corsaire Satan à écrire de petits articles. En 1847, La Fanfarlo paraît dans Le Bulletin de la société des gens et des lettres. Cette même année, Baudelaire découvre l’oeuvre d’Edgar Poe (écrivain américain, 1809-1849). En 1848, Baudelaire va commencer à traduire les oeuvres d’Edgard Poe qu’il a trouvées intéressantes, travail qu’il continuera jusqu’en 1865. Il devient l’un des directeurs du Salut public. En 1850, premiers troubles causés par la syphilis. En 1851, il écrira onze poèmes qui prendront place plus tard dans les fleurs du mal. Il rencontre Edgard Poe qui meurt la même année. En 1852, rupture avec Jeanne Duval et début de sa passion pour A. Sabatier. Il lui envoie anonymement le premier poème qu’il a écrit pour elle. Il en enverra jusqu’en février 1854. Il créera plusieurs poèmes pour elle. Début de sa liaison avec Marie Daubrun dont il s’inspirera pour faire des poèmes qui prendront place dans Les Fleurs du Mal. En 1852 et 1853, premières publications d’une étude sur Edgard Poe et de la traduction de ses textes. Vers 1855, Baudelaire s’était épris de Mme Sabatier qui lui inspira plusieurs poèmes dont les Limbres qui feront partie plus tard des Fleurs du mal. En 1856, première édition des Histoires extraordinaires écrites en 1840 par Edgard Poe et traduites par Baudelaire. En 1857, mort du général Aupick. Le 25 juin de la même année, la première édition des Fleurs du mal qui contiennent tous les poèmes écrits par Baudelaire depuis 1840 paraît chez Poulet-Malassis et de Broise. Le 20 août de la même année, Baudelaire est condamné par la 6e chambre correctionnelle à 300 francs d’amende pour l’immoralité de certains de ses poèmes. Le 30 août de la même année, Baudelaire et Madame Sabatier deviennent amants pour une nuit. En 1859, Baudelaire va voir sa mère à Honfleur et y écrit plusieurs poésies. Il se réconcilie avec sa mère. En 1860, Baudelaire est accablé de dettes et il publie les Paradis artificiels. En 1861, la deuxième édition des Fleurs du mal parait enrichie de trente-cinq pièces nouvelles. En septembre 1862, parution de vingt et un Petits poèmes en prose dans la presse. Le 1er février 1863, faillite des éditions Malassis. En 1864, miné par la maladie, abusant de la drogue et couvert de dettes, Baudelaire quitte Paris et va se fixer à Bruxelles où il va essayer de gagner un peu d’argent en participant à des conférences et où il va essayer de vendre ses oeuvres complètes à un éditeur. A cause de son amertume et sa déception, il va écrire un pamphlet d’une rare violence: Pauvre Belgique!. Sa santé devient de plus en plus mauvaise. En 1866, les Nouvelles Fleurs du mal paraissent dans le Parnasse contemporain. Chute de Baudelaire sur les marches de l’église Saint-Loup à Namur. Cette crise violente abat Baudelaire qui ne retrouve plus l’usage normal de la parole. Il sera soigné quelque temps à Bruxelles et en juillet, on le ramène à Paris, sa ville natale car il est devenu aphasique et paralysé. Publication des Epaves qui regroupent principalement des oeuvres condamnées et des vers de circonstance. Le 31 août 1867, Baudelaire meurt après une longue agonie dans une maison de santé à Paris. Le 2 septembre, il est inhumé au cimetière Montparnasse. En 1868, parution des Curiosités esthétiques et de L’Art romantique, poèmes qu’il avait écrits avant sa mort. En 1869, parution des Petits poèmes en prose dont une partie fut déjà publiée dans la presse en 1862. Toute l’enfance de Charles Baudelaire fut parsemée de multiples tourments. Un jour il dit ces paroles: "Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage Traversé çà et là par de brillants soleils…". Ces paroles étaient malheureusement réelles.

De la naissance de Charles Martel a la soumission de la neustrie

– un fils cadet et illegitime (vers 688 – 714)
Vers 668
Naissance de Charles Martel, fils cadet et illégitime de Pépin II de Herstal (duc et prince des Francs, qui exerce le contrôle sur le Gouvernement, les finances et l’armée des royaumes réunis d’Austrasie, de Neustrie et de Burgondie) et de sa concubine Alpaïde
690
Mort du Mérovingien Thierry III, que Pépin de Herstal a laissé sur le trône des royaumes réunis d’Austrasie, de Neistrie et de Burgondie. Son fils Clovis III, âgé de 12 ans, lui succède Drogon, fils aîné de Pépin de Herstal, prend le titre de duc de Champagne; son cadet, Grimoald, est nommé maire du palais de Neustrie.
694
Mort de Clovis III. Son jeune frère Childebert III lui succède
708
Mort de Drogon
711
Conquête de l’Espagne par les Sarrasins Mort de Childebert III. Son fils Dagobert III, âgé de 12 ans, lui succède vers 713
Naissance de Carloman, premier fils de Charles Martel et de Rotrude
vers 714
A Liège, Grimoald est assassiné par un Frison. Pépin de Herstal désigne comme successeur à la mairie du palais de Neustrie le jeune Grimoald âgé de 6 ans, et confie la régence à son épouse, la reine Plectrude A Jupille, sur la Meuse, naissance de Pépin le Bref, deuxième fils de Charles Martel et de Rotrude 16 décembre : A Jupille, mort de Pépin II de Herstal. Peu avant sa mort, il a désigné Charles Martel comme son seul héritier et successeur. Refusant de renoncer au pouvoir, la reine Plectrude fait emprisonner Charles Martel à Cologne, puis tente d’imposer son petit-fils Théodrald : elle y parvient en Austrasie, mais échoue en Neustrie devant l’opposition des grands Neustriens et Frisons se soulèvent contre l’Austrasie Charles Martel s’évade de sa prison de Cologne. Il réunit ses partisans et marche contre les Neustriens et les Frisons. Défait, il doit se réfugier dans les Ardennes

charles martel a la conquete du pouvoir (715 – 719)

715
Les Neustriens révoltés enlèvent le jeune Théodarld en forêt de Compiègne. Ils se font remettre la moitié du trésor royal et exigent qu’un maire du palais neustrien de leur choix, Rainfroy, soit nommé Rainfroy dévaste l’Austrasie jusqu’à la vallée de la Meuse Mort de Dagobert III. Les Neustriens placent Chilpéric II sur le trône de Neustrie afin de l’opposer à Charles Martel Mort de Plectrude. Charles Martel évince Théodrald, s’empare de ce qui reste du trésor royal et de la mairie du palais d’Austrasie.
715
A Amblève, victoire de Charles Martel sur les Neustriens
717
21 mars : A Vincy, entre Arras et Cambrai, victoire de Charles Martel sur les Neustriens alliés aux Aquitains. L’autorité de l’Austrasie est rétablie; Chilpéric II et Rainfroy se réfugient auprès d’Eudes, duc d’Aquitaine Entrée triomphale de Charles Martel à Paris. Il négocie avec Eudes d’Aquitaine la restitution de la moitié du trésor royal pris par les Neustriens. Il désigne Clotaire IV comme roi d’Austrasie; Chilpéric II reste roi de Neustrie à titre honorifique. Arnoul et Hugues, les fils légitimes de Grimoald, sont écartés du pouvoir.
719
Début de la conquête de la Septimanie par les Sarrasins Charles Martel repousse les Saxons jusqu’à la Weser et lance une expédition contre les Frisons Défaite de Rainfroy et d’Eudes d’Aquitaine à Soissons et à Orléans Mort de Clotaire IV

de "l’avenement" a la mort de charles martel

– en lutte pour l’unite du royaume franc (720 – 731)
720
Les Sarrasins mettent le siège devant Toulouse. La menace des Infidèles musulmans incite le duc Eudes d’Aquitaine à faire allégeance à Charles Martel et à lui livrer le Mérovingien Chilpéric II et son trésor. Charles Martel reconnaît Chilpéric II comme roi des Francs Hugues, fils de Grimoald et neveu de Charles Martel, est nommé évêque de Rouen. Les Sarrasins multiplient les incursions au nord des Pyrénées, s’emparent de Narbonne et affermissent leur emprise au sud de la Loire.
721
A Toulouse, les Sarrasins sont défaits par les Aquitains Mort de Chilpéric II. Thierry IV, fils de Dagobert III; lui succède Charles MArtel se proclame maire du palais de Neustrie.
722
Campagne de Charles Martel contre les Saxons.
724
Après avoir définitivement battu les Neustriens, Charles Martel se proclame duc d’Austrasie : il est désormais seul maître du royaume franc réunifié.
725
Première expédition de Charles Martel contre la Bavière Sous le commandement d’Abd al Rahman, nouveau gouverneur de l’Espagne, les Sarrasins s’emparent de Carcassonne et de Nîmes, saccagent Avignon, Valence, Vienne et Lyon, remontent vers le nord jusqu’à Besançon et Dijon 21 août : Prise et pillage d’Autun par les Sarrsins. le monastère de Luxeuil est dévasté.
728
Nouvelle campagne de Charles Martel contre les Saxons Deuxième expédition contre la Bavière : les ducs bavarois doivent se soumettre et accepter la suprématie des Francs.
730
Charles Martel soumet le Souabe Prise d’Avignon par les Sarrasins Expédition de Charles Martel contre les Alamans : le duché d’Alémanie est supprimé.

vainqueur des sarrasins et sauveur de la chretiente (732 – 741)

732
Les Sarrasins envahissent l’Aquitaine et s’emparent de Bordeaux : la ville est pillée et dévastée. Les armées musulmanes remontent vers le nord et menacent la riche abbaye de Saint Martin de Tours : le duc Eudes d’Aquitaine demande à Charles Maretl de lui venir en aide 17 octobre : Bataille de Poitiers ; Charles Martel est vainqueur des Sarrasins; en arrêtant l’invasion musulmane, il fait figure de sauveur de la Chrétienté. L’Aquitaine doit reconnaître l’autorité des Francs et s’y soumettre.
734
Début de la révolte des Burgondes. Campagne de Charles Martel en Burgondie Charles Martel conquiert la Frise
735
Soumission de la Frise Les Sarrasins s’emparent d enouveau d’Avignon et d’Arles Mort du duc Eudes d’Aquitaine. Son fils Hunald lui uccède et prête serment de fidélité à Charles Martel
736
Expédition de Charles Martel en Burgondie et dans la vallée du Rhône
737
Mort de Thierry IV. Charles Martel ne lui désigne pas de successeur : le trône reste vacant Charles Martel prend Avignon, puis marche sur Narbonne, où il défait les Sarrasins.
738
Charles Martel, en campagne dans la vallée du Rhône, soumet la Provence Les Sarrasins reprennent l’offensive en s’attaquant à Arles
739
Le pape Gréoire III demande l’aide de Charles Martel contre les Lombards, qui menacent Rome. Mais les Francs maintiennent leur alliance avec les Lombards et cet appel reste sans écho.
740
Les populations du Midi se révoltent contre les Sarrasins
741
22 octobre : A Quierzy sur Oise, mort de Charles Martel. Ses deux fils se partagent la succéssion : Carloman, l’aîné, reçoit l’Austrasie, la Souabe et la THuringe; Pépin le Bref, le cadet, reçoit la Neustrie, la Burgondie et la Provence

Roi de France (1589-1610), fils d’Antoine de Bourbon et de Jeanne d’Albret.Il reprit la direction de l’Union calviniste après une abjuration forcée lors de la Saint Barthélémy (1572).
Héritier légitime mais contesté du trône de France à la mort d’Henry III, il dut conquérir son royaume sur les ligueurs, vaincus à Arques (1589) et à Ivry (1590) et sur les Espagnols, vaincus à Fontaine-Française (1595).
Après avoir solennellement abjuré le protestantisme (1593), Henry IV pu se faire sacré roi à Chartres, le 27 février 1594, et entrer dans paris le 22 mars 1594.
Le Pape Clément VIII lui accorda l’absolution en septembre 1595.
Le 13 avril 1598, le souverain proclama l’édit de Nantes, qui consacré la paix religieuse en France : le 2 mai 1598, il signa la paix de Vervins avec les Espagnols. Roi énergique et habile, Henry IV s’attache dès lors à affermir son autorité et à donner au pays ruiné, une économie saine (financement pour l’agriculture, l’industrie, le commerce etc..) aidé en cela par Sully, Laffemas et O. de Serres.
En 1601, pour protéger les frontières, il prit à la Savoie la Bresse, le Bugey, le Valmorey et le pays de Gex. S’étant allié aux princes Allemands protestants, il allait reprendre la luttecontre les Habsbourgs, lorsqu’il fut assasiné par Ravaillac. Il avait épousé en 1572 Marguerite de Valoiset en 1600, après annulation de ce mariage, Marie de Médicis, la vie sentimentale du « Vert Galant » demeurant aussi mouvementée que par le passé.