Née en 1477 à Nantes, Anne de Bretagne est la fille aînée et l’héritière du Duc de Bretagne, François II et de Marguerite de Foix (princesse de Navarre).

De 1488 à 1514 elle est duchesse de Bretagne, puis archiduchesse d’Autriche et reine des Romains de 1490 à 1491.
Elle épousa Charles VIII en 1491 et sera reine de France de 1491 à 1498.
Après la mort de Charles VIII, elle épousa en troisièmes noces Louis XII en 1499, et sera à nouveau reine de France de 1499 à 1514.
Anne de Bretagne répand l’image d’une reine incarnant l’union entre la France et la Bretagne, entièrement dévouée a son royaume.
Anne de Bretagne le 9 janvier 1514 à Blois

Elle fut inhumée dans la basilique royale de Saint-Denis et son cœur a été placé dans un tombeau à la chapelle des Carmes et déplacé à la cathédrale Saint-Pierre.

Née en 1461, Anne de France dite Anne de Beaujeu est la fille de Louis XI et de Charlotte de Savoie et sœur ainée de Charles VIII.
Elle assura pendant la minorité de son frère et triompha, par la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier (1488), du duc d’Orléans qui la lui disputait.
Bien qu’ayant été retenu prisonnier, ce dernier, futur Louis XII, ne lui en tint pas rigueur lorsqu’il fut parvenu sur le trône.

Anne de France meurt le 14 novembre 1522 à Saint-Vincent-de-Salers (château de Chanterelle).

Né à Estagel en 1786, Arago était un brillant astronome et physicien et homme politique français.

Attaché au Bureau des Longitudes, il fut nommé par Napoléon professeur d’analyse et de géodésie à l’Ecole polytechnique en 1809, puis directeur de l’Observatoire de Paris.
En optique, Arago est un adepte de la théorie ondulatoire. Avec Biot, il détermine l’indice de réfraction de l’air et d’autres gaz. Il fit d’autres études sur l’astronomie, le magnétisme et à la polarisation de la lumière.
En politique, il fut nommé en 1848, gouvernement provisoire de la Seconde République, mis en place par Lamartine puis membre de la commission exécutive. Il dirigea quelque temps les ministères de la Marine et de la Guerre.

Arago mourut à Paris en 1853.

Révolutionnaire français né à Saint-Quentin en 1760, mort à Vendôme en 1797.

Après la chute de Robespierre (1794), il fonda la tribune du peuple pour développer ses théories sur le partage des terres et de la richesse.
A la tête du club des Egaux, il attaque avec violence le directoire dans le but de le renverser.
Carnot le fit condamner à mort. Ses idées ne disparurent pas pour autant et le babouvisme eut de nombreux disciples. On l’a reconnu comme l’un des précurseurs du communisme. C’est de lui que vient cette discutable proposition : La communauté par la force.

Né à Tours en 1799, Honoré de Balzac est un illustre romancier.

Après des débuts difficiles et l’exercice de divers métier, il s’affirma dans la littérature à partir de 1827 et écrivit près de 100 romans durant sa vie.
C’est ainsi qu’avec Jules Sandeau (écrivain français, amant de George Sand à ses débuts), il avait conçu le projet d’exploiter des mines d’argent en Sardaigne.
L’obsession d’une fortune « subite et colossale » le poursuivie aussi assidûment que la vindicte de ses créanciers.
Quelques titres de cette œuvre considérable et passionnante :

Les Chouans (1841)
La Peau de Chagrin (1831)
Le Colonel Chabert (1832)
L’illustre Gaudissart (1832)
Le Curé de Tours (1832)
Eugénie Grandet (1833)
Séraphita (1833)
Le Père Goriot (1834)
La Duchesse de Langeais (1834)
La Recherche de l’Absolue (1834)
Le Lys dans la Vallée (1835)
La Femme de 30 ans (1835)
César Birotteau (1837)
Ursule Mirouet (1841)
Une ténébreuse affaire (1841)
La Cousine Bette (1846)
Le Cousin Pons (1847)

Dans cet incomparable univers que Balzac a construit, on a dénombré quelque 2000 personnages. Ces descriptions reste de véritable document historique et ces analyses de l’ame humaine un modèle du genre.
Honoré de Balzac mourut à Paris en 1850, peu après son mariage avec sa riche admiratrice polonaise, Mme HANSKA, l’étrangère qu’il aimait de loin depuis 16 ans.

Ecrivain français né à St Sauveur-le-Vicomte en 1808.

Cet amoureux de la grandeur ne pouvait être que mal à l’aise dans un XIXème siècle bourgeois et matérialiste. Comme tous les convertie, il se montra intransigeant dans ses critiques diffusés dans les nombreux journaux pour lesquels il travailla.
Il ne connue que tard la notoriété avec certains romans dont :

Une vielle maîtresse (1851)
Le Chevalier des touches (1864)
Un prêtre marier (1865)
La série de nouvelles intitulées ;
Les diaboliques (1849-1874) et Une histoire sans nom (1882).

Grand admirateur des ouvrages de Joseph de Maistre, Barbey le monarchiste eut pour disciple Léon Bloy, Paul Bourget, et ses travaux ne furent pas sans influencé l’œuvre romanesque de Georges Bernanos.

Jules Barbey d’Aurevilly meurt à Paris en 1889.

Né à Grenoble en 1761, Barnave est un brillant orateur de l’Assemblée Constituante. Avocat au Parlement de Grenoble, membre des états de Dauphiné, il fut élu député du Thiers Etat des généraux en 1789. Organe de la bourgeoisie libérale, il devint l’auxiliaire puis le rivale de Mirabeau. Chargé de ramener à Paris la famille royale, il déserta brusquement la cause du peuple et se rallia à LAFAYETTE et aux monarchistes constitutionnelles du club des Feuillants. Il tenta alors de jouer le rôle de conseiller secret auprès de la cour. Découvert, Barnave il fut arrêté et guillotiné en 1793.

Paul Vicomte de Barras est né à Fox-Amphoux, en Provence en 1755.

Il est élu député à la Convention en 1792, et siégea avec les Montagnards.
En décembre 1793, il organisa la répression contre les fédéralistes et les royalistes au lendemain du siège de Toulon.
Nommé Commandant des Forces Armée de Paris (9 Thermidor) il fut avec Tallien et Fouché, l’artisan de la chute de Robespierre et délivra la France du règne de la Terreur.
En octobre 1795, il réprima l’insurrection contre la Convention et devint un des chefs du Directoire (Novembre 1795) avec Rewbell et la Réveillère-Lepeaux, il fut l’instigateur du coup d’état du 18 Fructidor (4 Septembre 1797).
Mais après les événements du 18 Brumaire (9 Novembre 1799), Barras est contraint de démissionner, il vécu alors exilé à Bruxelles.
Il ne revint qu’à la Restauration, fait exceptionnel car il avait voté la mort sans appel et sans sursis. Il n’eut, désormais, plus de rôle politique.

Barras meurt à Chaillot en 1829.

Ecrivain et homme politique né à Charmes dans les Vosges en 1862.

Il s’imposa avec la trilogie « le culte du moi », composé des trois romans :

Sous l’œil des barbares (1888)
Un homme libre (1889)
Le jardin de Bérénice (1891)

dans lesquels il défend le principe de l’individualité et l’égotisme chers à Stendhal.

Parallèlement il entra dans la politique et fut élu député boulangiste en Meurthe-et-moselle.
Nationaliste, adversaire de la démocratie parlementaire antidreyfusard, il développa ses opinions dans :

Les déracinés (1897)
L’appel du soldat (1900)
et Leur figure (1902)

nouvelle trilogie qui prit pour titre Roman de l’énergie nationale.

Il faut y ajouter encore Scènes et doctrine du nationalisme (1902).
La déclaration de guerre de 1914 fit de lui le champion de l’Union Sacrée.
Citons aussi parmi ces nombreux écrits :

Du sang, de la volupté et de la mort (1894)
La colline inspirée (1913)
L’ame française et la guerre (1915-1920)
Le mystère en pleine lumière (1926) et ses cahiers (11 volumes) parurent peu après sa mort.

Maurice Barres meurt à Paris en 1923.

Sculpteur français né à Paris en 1795.

Elève de Bosio, puis de Gros, il est surtout connu comme animalier, domaine dans lesquels il excella.
On lui doit notamment :

Le tigre dévorant un gavial (1831)
Le lion et le serpent (1832)
Le lion assis (1847).

Il est aussi l’auteur des 4 groupes monumentaux que lui commanda le Louvre :
La Guerre, la Paix la Force et l’Ordre, ainsi que du Lion en marche de la colonne en Juillet (1840).

Antoine Barye meurt à Paris et mort en 1875.