Né vers 1302-10, Etienne Marcel est issu d’une famille bourgeoise, il est le fils de Simon Marcel et d’Isabelle Barbou.

Il devient riche marchand drapier et homme politique. Son mariage avec Marguerite des Essarts lui permet de créer de nouveaux liens avec les riches marchands des communes flamandes. Propriétaire dans Paris de nombreux bâtiments, il habite l’île de la Cité, rue de la Vieille-Draperie.
Etienne Marcel est nommé prévôt des marchands en 1355.
Il devient le chef du Tiers État aux États généraux de 1355 et de 1356.
Peu après la défaite de Poitiers (1356), Etienne Marcel. va jouer un rôle déterminant car il devient Membre de la Commission, aux cotés de l’évêque de Laon, de Robert Lecocq, et de ceux qui contraignent le dauphin, futur Charles V, à la publication de la Grande Ordonnance de 1357, qui prétend instaurer un contrôle des Etats.
Le 22 février 1358, des émeutes éclatent à Paris avec pas moins de trois mille personnes, alors que Jean II le Bon vient de signer un traité accordant la moitié du territoire aux Anglais. Ils se dirigent dans le Palais de la Cité où se trouve Charles V où il exécute ses conseillers.
Etienne Marcel fait partie du Conseil du Roi.

Le 31 juillet 1358, il est assassiné par la colère des Parisiens (devant la Porte Saint-Antoine), qui n’apprécient pas les ambiguïtés de l’alliance avec Charles de Navarre (dit Charles le Mauvais).

Né en 1638, Louis XIV est le premier enfant d’Anne d’Autriche et du roi Louis XIII. Sa naissance est considérée comme un miracle et est ainsi prénommé Louis Dieudonné. Gaston d’Orléans , frère du roi ne partage pas l’ambiance festive du royaume, pensant être l’héritier. Le 14 mai 1643, sous la régence de sa mère, Louis monte sur le trône à l’age de 5ans et perd son rang de Dauphin.

A peine âgé de cinq ans, le jeune Louis perd son rang de Dauphin et accède au trône le 14 mai 1643 sous la régence de sa mère, Anne d’Autriche. Du fait de son âge, Mazarin, principal ministre dirige les affaires du royaume. Louis veut instauré la monarchie absolue sous la gêne de la Fronde parlementaire puis princière de 1648 à 1652. Il entreprend de le faire par le Ballet royal dans la nuit du 23 février 1653. (Ballet auquel il participe). Dans se ballet il tient le rôle du soleil, et porte le fameux masque d’or.

En 1660, il épouse sa cousine Marie-Thérèse d’Autriche, infante d’Espagne. ce mariage scelle le Traité des Pyrénées conclu entre la France et l’Espagne pour mettre fin à la guerre.<

En 1661, à la mort de Mazarin,, Louis XIV entreprend de gouverner seul, ce qui surprend toute la cours car il consacre du temps au loisirs, comme la chasse, les ballets etc… Il se passe des services de Fouquet. Le soleil est à son zénith.

Louis XIV fixe sa résidence à Versailles en 1677 même si cela ne sera effectif qu’à partir de 1682.

En juillet 1683 la reine Marie-Thérèse meurt d’un abcès mal soigné. Louis XIV se lie avec Mme de Maintenon par un mariage secret le 9 octobre 1683 qui succède ainsi à la Montespan favorite par excellence pendant le zénith du soleil.

Louis XIV possède la plus grande armée et domine en Europe. Il connaît sa première défaite avec le Traité de Ryswick en 1697. Il restitue les territoires annexés depuis 1678 excepté Strasbourg et reconnaît Guillaume III d’Orange comme roi d’Angleterre. Le royaume connaît une grave crise économique et politique.

Louis XIV accepte le testament de Charles II en faveur de son petit-fils le duc d’Anjou qui hérite ainsi de l’Espagne. Cette décision est à l’origine d’une guerre qui lie toute l’Europe contre la France , celle de la guerre de succession d’Espagne, la plus dure du règne de Louis XIV . Le Traité d’Utrecht en 1713 met fin à cette guerre qui a fini d’achever le royaume.

En août 1715 Louis XIV agonise d’une gangrène à la jambe et meurt. Son arriere petit fils lui succede. C’est la fin du règne de Louis XIV et le début du règne de Louis XV.

Fils de Louis VII et d’Adèle de Champagne. Roi de France en 1180, il épousa Isabelle de Hainaut qui lui apporta l’Artois en dot. Il entra presque aussitôt en conflit avec le roi d’Angleterre Henri II après avoir dressé ses fils contre lui et la vainquit à Azay-leRideau (1189). A la mort de ce prince, il entreprit la troisième croisade avec le nouveau souverain britannique, Richard Cœur de Lion.

Cependant, après la prise de Saint-Jean d’Acre (1191), il se brouilla avec Richard et la guerre éclata entre eux dès leur retour. Elle devait durer cinq ans, marquée par les défaites françaises de Gisors et de Fréteval (1197). Après la mort de Richard, son frère Jean sans Terre prit le pouvoir en faisant assassiner l’héritier désigné, Arthur de Bretagne. Il s’empara aussi de l’épouse d’un de ses vassaux, forfaiture alors interdite par le code de la chevalerie.

Condamné en conséquence par les pairs de la France, il se vit dépossédé des fiefs qu’il avait dans ce pays : la Normandie, le Maine, la Saintonge, la Touraine et l’Anjou.

Se rapprochant alors du comte de Flandre Ferdinand de Portugal et de l’empereur Othon, il forma contre le roi de France une coalition mais fut défait à la Roche-aux-Moines tandis que ses alliés subissaient un écrasant revers à Bouvines (1214). Philippe Auguste s’attacha dès lors à centraliser le pouvoir en créant des baillis et les sénéchaux. Dans Paris où il avait fixé la cour, il fonda les Archives de France, fit édifier les premières halles, paver certaines rues et ordonna la construction du premier Louvre. Remarié à Ingeburge de Danemark après la mort d’Isabelle (1190), il prit pour épouse, en troisièmes noces, Agnès de Méran. D’Isabelle, il eut un fils qui lui succéda sous le nom de Louis VIII.

En 1284, Jeanne de Navarre apporte en dot à celui qui n’est encore que le fils de Philippe III le Hardi, la Champagne et la Navarre.
A la mort de son père, Philippe IV, son époux a dix-sept ans. Il est beau, mais si la beauté et la régularité de ses traits sont incontestables, nul ne sait qui est ce roi qui demeure énigmatique.

Il parvient, dès l’année qui suit son accession au trône, à obtenir que le roi d’Angleterre, Edouard Ier, reconnaisse être son vassal en ce qui concerne ses terres de Guyenne et d’Aquitaine.
Mais, dès 1292, une rixe entre des marins français et anglais à Bayonne devient le prétexte à une nouvelle guerre entre la France et l’Angleterre.
Philippe envahit la Guyenne.
Et la guerre se rallume en Flandre. Les Flamands, outrés par la déloyauté de Philippe qui retient prisonnier à Paris le comte de Flandre, Gui de Dampierre, déclenchent les mâtines brugeoises, les 17 et 18 mai 1302.
Quelque trois mille Français sont massacrés à Bruges et l’armée, que le roi envoie pour mater la révolte, est défaite à Courtrai lors de “ la bataille des éperons d’or ”.
Si le traité de Paris met fin en 1303 à la guerre avec l’Angleterre, si le traité d’Athis rétablit la paix dans les Flandres, en juin 1305, c’est au pape que doit s’affronter maintenant le roi de France.

Philippe a fait arrêter, en 1302, l’évêque de Pamiers qui n’a pas admis que, pour financer ses guerres, Philippe saisit les revenus de l’Eglise. Pour marquer son autorité, Philippe fait encore emprisonner le légat du pape.
Une bulle Ausculta Filii somme le roi de libérer les prélats emprisonnés. Philippe veut que le royaume soit juge. Pour la première fois, il convoque les Etats généraux à Paris. Ceux-ci donnent raison au roi. Ses envoyés insultent le souverain pontife à Anagni.
C’est la rupture.
La mort de Boniface VIII, le 11 octobre 1303, met fin au conflit. Le roi de France provoque, après la mort de Benoît XI, qui meurt le 7 juillet 1304, l’élection d’un nouveau pape, l’évêque de Bordeaux, Bertrand de Got, qui devient Clément V. Il est le premier des papes qui fait le choix d’installer le siège de la papauté en Avignon et, soumis au roi, il permet, en prononçant l’abolition de l’ordre des Templiers, de justifier la démarche du roi qui les a fait arrêter en octobre 1307. Ni le recours que Philippe IV a pu avoir aux légistes dont il fait le relais de son pouvoir, ni les mutations monétaires qui font passer le roi pour un faux-monnayeur, ni l’expulsion des Juifs en 1306 ne permirent au roi de trouver toutes les ressources nécessaires.

Lorsque Philippe IV le Bel meurt et que son fils Louis X lui succède, les grands — que le roi a écarté des affaires du royaume avec les légistes —, les clercs qu’il a taxés et le peuple qu’il a imposé sont sur le point de se laisser emporter par la révolte.

Pierre d’Ailly est né en 1350 et est issu d’une famille bourgeoise.

Il devient maître en théologie.
Ailly est chancelier de l’Université de Paris, puis en 1389 le confesseur de Charles VI. Il est alors le maître de Jean Gerson qui sera son ami et son disciple préféré.
En 1395, d’Ailly devient évêque du Puy et, deux ans plus tard, celui de Cambrai. En 1411, il est nommé cardinal par l’antipape Jean XXIII, puis légat pontifical en Allemagne en 1413.
En 1418, le nouveau pape l’envoie à Avignon pour y être légat pontifical.

Il y meurt le 9 août 1420.

Il aura rédigé environ 174 œuvres dont des livres, traités, lettres…) et certaines de ses œuvres existent encore.

Rutebeuf est né vers 1230.

Beaucoup de doutes subsistent quand à sa date de naissance et de mort mais aussi de son lieu de naissance. Il serait originaire de Champagne et aura vécu à Paris. On pense qu’il était jongleur.
On a moins de doute sur ses œuvres :

– Vie de Sainte Helysabel
– Le Miracle de Théophile
– Renart le Bestourné
– La Complainte Rutebeuf.
– Poèmes de l’infortune
– Le mariage Rutebeuf

Il serait mort vers 1285.

Ecrivain, philosophe et mathématicien né à Paris en 1717. Il excellera dans les mathématiques. Il est l’enfant naturel de Madame de Tencin. C’est avec Diderot qu’il s’associera et créera l’Encyclopédie, dont il écrivit le célèbre « discours préliminaire » (1751 à 1759). On lui doit également : – un Mémoire sur la cause générale des vents – des Recherches sur la précession des équinoxes – un Traité de Dynamique – des Mélanges de philosophie et de la littérature – un Essai sur les gens de lettres – des Eloges académiques ….et d’autres travaux. Frédéric le Grand chercha à l’attirer à Berlin tout comme Catherine II en Russie. Alembert est membre de l’Académie des sciences, secrétaire perpétuel de l’Académie française. Ce grand défenseur de la tolérance, mourut à Paris en 1783 après une vie bien modeste.

Ecrivain, philosophe et mathématicien né à Paris en 1717.

Il excellera dans les mathématiques. Il est l’enfant naturel de Madame de Tencin.
C’est avec Diderot qu’il s’associera et créera l’Encyclopédie, dont il écrivit le célèbre « discours préliminaire » (1751 à 1759). On lui doit également :

– un Mémoire sur la cause générale des vents
– des Recherches sur la précession des équinoxes
– un Traité de Dynamique
– des Mélanges de philosophie et de la littérature
– un Essai sur les gens de lettres
– des Eloges académiques
….et d’autres travaux.

Frédéric le Grand chercha à l’attirer à Berlin tout comme Catherine II en Russie.
Alembert est membre de l’Académie des sciences, secrétaire perpétuel de l’Académie française.

Ce grand défenseur de la tolérance, mourut à Paris en 1783 après une vie bien modeste.

C’est à partir de 1296 que ce juriste, à qui Philippe le Bel a confié auparavant diverses missions, commence à occuper le devant de la scène politique. Premier laïc à être nommé garde des sceaux, il va mettre au service de la monarchie sa connaissance du droit romain et s’occuper principalement de la politique royale vis-à-vis de la papauté (dans la querelle qui oppose Philippe le Bel à Boniface VIII). Dans ce domaine, Guillaume de Nogaret, qui lui succède après sa mort à la bataille de Courtrai, se montrera plus décisif.

Originaire de Tours, peintre préféré de Charles VII et Louis XI (qui fit de lui son peintre officiel en 1475), il a laissé, outre de fameuses enluminures, nombre de portraits où se décèle l’influence de l’école flamande et qui ont assuré sa réputation.
L’un des premiers, il fit le voyage d’étude en Italie (durant trois ans); il en rapporta une connaissance de la perspective (d’Alberti) qui lui permit de mettre dans ses tableaux un espace jusqu’alors inconnu en France.

À ce titre, il est considéré comme l’un des précurseurs de la Renaissance.