Jeanne Laisné, dite Jeanne Fourquet au XVIe siècle et plus connue sous le surnom de Jeanne Hachette à compter du XVIIe siècle, née à Beauvais vers 1454 et décédée à une date inconnue, est une figure emblématique de la résistance Beauvaisienne face à Charles le Téméraire, duc de Bourgogne.

Le 27 juin 1472, le duc de Bourgogne met le siège devant Beauvais. La ville était alors sans aucune garnison, mais les habitants, hommes et femmes, grimpèrent aux remparts pour défendre leur cité.

Jeanne Laisné, jeune habitante de la ville, saisit une hache pour repousser un Bourguignon qui sautait de son échelle d’assaut du 9 juillet.

Fer de lance de la résistance de Beauvais aux troupes de Charles le Téméraire lors de ce siège, elle doit son surnom à l’usage qu’elle sut faire de sa hache.

Sénéchal héréditaire de Champagne, il imite ses ancêtres en partant pour la septième croisade (1248).

En Égypte, il fait partie de l’entourage immédiat de Louis IX et partage ensuite sa captivité. Demeuré son conseiller après le retour, il désavouera le projet d’une huitième croisade.
Ses Mémoires, qu’il entreprend en 1272 (une Histoire de Saint Louis rédigée à la demande de Jeanne de Navarre, épouse de Philippe le Bel), constituent un récit quelque peu naïf mais plutôt bien observé et présenté avec beaucoup de vivacité, des faits et gestes du Capétien.

Charles devient duc de Touraine à la mort de son frère Louis. Il devient Dauphin de France à la mort de son frère Jean. La folie de son père lui vaut son titre de lieutenant général du royaume en 1417.
Le 29 mai 1418, il parvient à quitter Paris grâce à la complicité du prévôt des marchands. A Bourges il prend le titre de régent.
Le 10 septembre 1419, l’assassinat de Jean sans Peur à Montereau arrête toutes les négociations avec les Bourguignons. La signature du traité de Troyes et l’ordonnance du 17 juillet 1420 le dépouillent de son royaume.
Le 21 octobre 1422, à la mort de son père Charles VI, Charles n’est plus que le simple « roi de Bourges ». Conseillé par ses capitaines il admet de confier à une pucelle, rencontrée à Chinon, les moyens de lever le siège d’Orléans. Malgré les doutes, Jeanne d’Arc accomplie sa mission. Le siège d’Orléans est levé contre toute attente.
Le 17 juillet 1429, Jeanne convainc le roi de se faire sacrer a Reims où elle l’accompagne. Dorénavant, c’est de Dieu que Charles peut prétendre tenir son pouvoir. Le sacre conjure tous les dangers.
Le 22 septembre 1435, le traité d’Arras met fin à l’alliance des Anglais et des Bourguignons.
En novembre 1437, Charles peut faire son entrée majestueuse à Paris.
En 1450, la victoire de Formigny lui permet de récupérer la Normandie.
Le 17 juillet 1453, la bataille de Castillon met fin à une guerre qui a duré cent ans. Seul Calais demeure aux mains des Anglais. En 1461, Charles VII meurt à la tête d’un royaume au sein comme au-delà duquel personne ne met en doute sa légitimité et son pouvoir.

C’est son fils aîné Louis XI, qu’il détestait, qui prend sa succession.

Charles IX a dix ans lorsque son frère François II meurt, c’est alors Catherine de Médicis qui reprend le royaume. Les Etats Généraux se déclarant incompétents et se dispersent.
Les guerres de religions débutèrent à partir du 15 mars 1562 où François de Guise fait tuer des Huguenots au massacre de Wassy. Le Havre est prit par les Anglais, appelés par Condé et Coligny.
L’Edit de Saint-Germain met fin aux guerres de religion après les différents batailles qui déchirent le royaume comme en 1567 à Saint-Denis ou en 1569 à Jarnac. Des places clés sont données aux huguenots, Henri de Navarre, futur Henri IV, épouse le 18 août 1572 la sœur du roi, Marguerite de France. Charles IX épouse Elisabeth d’Autriche, fille de Maximilien II.

Jusqu’à sa mort le 30 mai 1574 Charles IX fut obsédé par le massacre de Saint Barthélemy, qui à eut lieu dans la nuit du 23 août 1572.

Et c’est Henri III frère du roi qui devient héritier du trône.

A la mort de Louis XI, Charles, fils de Louis XI et de Charlotte de Savoie, n’a pas atteint sa majorité royale (14 ans), c’est donc sa soeur aînée Anne de Beaujeu qui assume la régence du royaume. C’est elle qui réprime la révolte des princes. Elle permet également le rattachement de la Bretagne, en concluant un mariage entre le roi et Anne de Bretagne.
Se voulant héritier de la maison d’Anjou mais également influencé par ces nombreuses lectures chevaleresques, Charles se lance dans des guerres en Italie, dès lors qu’il assume seul le pouvoir. Il doit ceder le Roussillon à l’Aragon et l’Artois et la Franche-Comté aux Habsbourg, pour s’assurer des alliances, vers sa conquète du royaume de Naples.
En 1494, son entrée à Rome peut passer pour un triomphe.
En 1495, il est à Naples. Mais il doit retourner en France rapidement car la coalition se met en place et risque de lui barrer la route. Il dut dans les Apennins, livrer bataille, pour forcer le barrage que lui opposent les troupes liguées du pape Alexandre VI, de Ferdinand II d’Aragon, de Maximilien d’Autriche et celles du duché de Milan et de la sérénissimes République de Venise.
C’est en 1497 que doivent capituler toutes les forces françaises restées en italie.

Charles VIII meurt en 1498 en heurtant de la tête le linteau d’une porte, n’ayant pas d’héritier, le trône revient à son cousin au 5° degré, Louis XII.

Clovis serait le descendant de Mérovée, roi légendaire d’une tribu de Francs Saliens, qui a donné son nom à la dynastie mérovingienne.

Les Francs apparaissent au courant du IIIe siècle comme un regroupement de petits peuples germaniques pas encore convertis au christianisme. Dans leur langue, le francique leur nom signifierait “ libres ” ou “ hardis ”. Les Francs étaient audacieux et certainement… brutaux. Clovis a quinze ans à la mort de son père Childéric Ier . Clovis est élevé sur le pavois par ses soldats, comme le veut la coutume franque. Il hérite d’un « modeste royaume « mais ne tardera pas à l’étendre. En vingt ans, par la diplomatie ou par la force, il va devenir maître de la Gaule. Mais, à son avènement en 481 (ou 482), sa situation est claire aux yeux des Gallo-Romains, que commande Syagrius : Clovis est reconnu roi), autrement dit chef militaire d’un peuple allié de l’Empire. Cependant, Syagrius lui-même, dernier représentant de l’autorité romaine en Gaule du Nord, est dans une position délicate. Son père, Aegidius, ayant rompu avec Rome, il ne peut plus compter militairement que sur ses propres forces, privé d’ordres, d’hommes ou de subsides venant de la capitale. Clovis profite de cet état de faiblesse. En 486, près de Soissons, il attaque et écrase Syagrius qui doit se réfugier chez les Wisigoths (en Aquitaine). Clovis a le champ libre pour occuper la Gaule du Nord jusqu’à la Loire et obliger ce qui reste de l’armée romaine à passer à son service. L’épisode quasi légendaire du “ vase de Soissons ” n’est pas qu’une belle histoire. Il témoigne de la volonté politique de Clovis. En refusant le partage égal du butin à la mode germanique, il impose à ses guerriers son pouvoir supérieur. En réservant un vase liturgique pour le restituer à l’évêque de Reims, il s’assure l’alliance essentielle avec le haut clergé de Gaule. Cette même intelligence politique fait choisir à Clovis de ne pas poursuivre aussitôt sa conquête vers le sud, mais d’affermir ses positions à l’est. Luttes sanglantes, mais mal connues, pour soumettre les autres tribus franques et les Thuringiens, pour contenir la poussée des Alamans. Ces derniers sont vaincus et dispersés en 496 à la bataille dite de Tolbiac (Zulpich) et la partie rhénane de leur royaume passe sous protectorat franc. Par son baptême, Clovis obtient le soutien de l’Eglise de Gaule, c’est-à-dire le soutien de la population gallo-romaine.

25 décembre 496 ou 497 : Baptème de Clovis et de 3000 de ses guerriers par Saint Remi à Reims.

Après ce baptême va décider non seulement de l’avenir de Clovis, mais aussi de notre histoire nationale. Probablement influencée par la reine Clotilde (princesse Burgonde et catholique, épousée en 496), cette conversion place Clovis, le barbare païen, dans l’ordre religieux du côté de ses sujets gallo-romains.
Il obtient donc le soutien des évêques et gagne la sympathie du peuple de la Gaule. D’ailleurs, l’évêque de Vienne, Avit, n’écrit-il pas au nouveau baptisé : “ Votre foi est notre victoire. ” Désormais, Clovis peut exploiter le mouvement d’opinion en sa faveur et sa campagne décisive contre les Wisigoths va apparaître comme une croisade pour la Chrétienté. Plus que la neutralité du royaume des Burgondes, il obtient la participation de quelques contingents de soldats ainsi que celle de troupes rhénanes. Fort d’une puissante armée, et après une étape à Tours où il se met sous la protection de saint Martin, il attaque le royaume wisigoth. A Vouillé, près de Poitiers, il met en déroute l’armée du roi Alaric II. Alaric meurt dans la bataille (507). Son peuple reflue vers l’Espagne, laissant les villes de Bordeaux et de Toulouse aux mains de Clovis, qui s’empare bientôt de toutes les régions situées entre la Loire et les Pyrénées (à l’exception du bas Languedoc, sous protectorat ostrogoth). Revenu à Tours, Clovis y fait une entrée triomphale, à la manière d’un général romain, reçoit les insignes royaux par l’empereur d’Orient, Anastase. Son pouvoir est désormais légitimé. Puis il remonte sur Paris, dont il fait, à la place de Soissons, sa capitale. C’est là qu’il engage la construction d’une basilique dédiée à sainte Geneviève et destinée à recevoir son propre tombeau et celui de la reine Clotilde. Dernier acte politique de son règne, Clovis fait réunir à Orléans un grand concile des évêques de Gaule (juillet 511). En échange de toutes sortes de largesses, il se voit reconnaître le contrôle des ordinations.

A sa mort, le 27 novembre 511, Clovis était le maître de presque toute la Gaule. son royaume est partagé selon la coutume germanique entre ses quatre fils : Thierry, Clodomir, Childebert Ier et Clotaire Ier.

Il est Roi de France de 1547 à 1559.

Henri est le fils de François Ier et de Claude de France. En 1533, son père le marie à Catherine de Médicis. Henri s’éprend peu de temps après de Diane de Poitiers, de vingt ans plus âgée que lui, qui restera sa maîtresse jusqu’à la fin de sa vie. A la mort de son père, il monte sur le trône.
Le roi poursuit le même combat que son père contre la puissance des Habsbourg. Pour cela, il se rapproche encore de l’Empire ottoman et signe une alliance avec les princes protestants d’Allemagne, par le traité de Chambord.
Il obtient l’autorisation d’occuper les Trois-Évêchés ceux de Metz, Toul et Verdun, et pousse même un peu plus avant dans le Saint-Empire mais les princes sont méfiants et il retire ses troupes. Charles Quint assiège Metz avec une armée formidable mais en vain.
En 1557, Henri rompt la trêve signée un an plus tôt avec Charles Quint l’année précédente. Après la défaite de Saint-Quentin et la reprise de Calais aux Anglais, il décide de signer la paix avec Philippe II, par le traité de Cateau-Cambrésis.
Henri II, très pieux, mène un combat contre les nouveaux adeptes de la Réforme dans son royaume. L’édit de Chateaubriand et celui d’Ecouen condamnent à mort tout protestant qui pratique son culte.
A la mort de son père, il renforce encore le pouvoir royal. Il institue les secrétaires d’Etat, les présidiaux et le Conseil des Affaires.
Avec Catherine de Médicis il eut dix enfants, dont trois futurs rois de France : François II, Charles IX et Henri III, le duc d’Alençon et plusieurs filles dont deux jumelles. En juillet 1559, la Cour célèbre les fiançailles de sa fille aînée, Elisabeth de Valois, avec Philippe.

Henri II participe à un tournoi le dernier jour des réjouissances, malgré les supplications de son épouse, qui a eu un rêve prémonitoire. La lance de Montgomery, capitaine écossais, traverse sa visière et le blesse gravement. Il mourut de sa blessure dix jours plus tard, le 10 juillet 1559.

Roi de France né en 846, il est le seul survivant des enfants de Charles le Chauve. Il a un fort bégaiement d’ou son surnom de ‘Louis le Bègue’.

Conscient de sa faiblesse face à la puissance des grands et craignant à la mort de son père de ne pouvoir accéder au trône, Louis II tente de séduire ses vassaux en leur octroyant domaines et fonctions. Mais ces “ honneurs ”, il ne les possède pas et, pour les distribuer, il lui faut les enlever à d’autres vassaux. Cet acte insensé conduit à une grande confusion, puis, très vite, à une révolte générale. Il se tire d’une situation critique en sacrifiant les derniers domaines de la couronne et entraîne ainsi la dégradation définitive du régime. Il a cependant la sagesse de refuser le titre impérial que le pape Jean VIII, cherchant des appuis contre les ducs de Bénévent et de Toscane, est venu lui proposer au concile de Troyes, en été 878. Cette même année, il a encore le mérite de conclure un accord avec son cousin Louis de Saxe, qui confirme le partage de la Lorraine effectué par leurs pères en 870. Par cet accord, les cousins se promettent également la paix et le soutien contre d’éventuelles menaces normandes.
Mais, à sa mort dans sa résidence de Compiègne, le 10 avril 879, Louis le Bègue laisse en partage à ses fils Louis III et Carloman un royaume en proie au plus profond désordre, un pouvoir monarchique plus faible que jamais, une puissance matérielle dérisoire.

Marie-Antoinette, femme du dauphin de France est la fille du François Ier d’Autriche et de Marie-Thérèse impératrice. Elle est surnommée l’Autrichiennne pour ses dépenses (fêtes, bals …) en 1785 où l’affaire du collier achève de la considérer comme tel. Lors de la Révolution, elle incite le roi à refuser toutes réformes. Elle est surnommé Madame Déficit ou Madame Véto. Le 13 Août 1792, elle est emprisonnée au temple suite à sa fuite du 20 Juin 91 qui a été un échec et à l’ouverture de l’Armoire de fer. Transférée à la conciergerie elle est accusée d’un complot avec l’ennemi, condamnée puis exécutée le 13 Octobre 93 sur la place de la Révolution.

Surnommée gouvernante de France par le conseil privé, Catherine de Médicis se voit marquée sur son seau, « par la grâce de Dieu, reine de France, mère du roi ». Femme d’Henri II en 1533, elle devient reine de France entre 1547 et 1559. Il est alors influencé par Diane de Poitiers, sa maîtresse qui lui donne conseil. Lors d’un conseil de régence, où les chefs de partis sont présent, les protestants n’acceptent pas le machiavélisme de Catherine, et les catholiques son louvoiement. Elle désire protéger son fils et son pouvoir, et pour cela elle se montre au combat et dresse les Guises catholiques contre les Bourbons protestants. En 1562, l’Edit de Janvier est signé, qui accorde une liberté de culte pour ses derniers. Elle accorde aussi l’Edit de tolérance et la paix d’Amboise le 19 mars 1563 aux réformés protestants après le massacre de Wassy. L’Edit de Saint Germain en 1570 accorde l’Amnistie et des places de sûreté. L’influence de Coligny sur le roi Charles IX est intolérable à Catherine, et laisse donc un attentat se préparer contre lui. Elle laisse faire le massacre de la Saint Barthélemy. Henri III prend le pouvoir en 1574 et le troisième de ses fils monte sur le trône et l’écarte du pouvoir.