Orphelin de père et de mère vers l’âge de 13ans La Fayette dispose de revenu lié à ses rentres (env. 120 000 livres) Engagé à soutenir les insurgents, il va contre la volonté de sa famille. Membre de la francmaconnerie (ami de Necker), il arrive à convaincre Louis XVI de le rejoindre aupres des insurgés américains. En 1787, il est nommé par le roi membre de l’Assemblée des notables. Il est ambitieux, sa gloire ne fait nul doute. Le 13 juillet 1789. il est député de la noblesse, lorsque les Etats généraux se réunissent. Il est le président de l’Assemblée nationale. Quelques jours plus tard, il prend le commandement de la garde nationale et fait adopter la cocarde tricolore. Ce rôle lui permet de protéger le roi, lors des journées révolutionnaires des 5 et 6 octobre. Le 14 juillet 1790, jour de la fête de la Fédération, passe pour être son sacre. Mais, un an plus tard, c’est lui qui fait tirer sur le peuple, venu sur le Champ-de-Mars demander la déchéance du roi. Il est placé à la tête de l’armée du centre, il menace de faire marcher ses troupes sur Paris pour défendre Louis XVI en juin 1792. Accusé de trahison, il passe à l’ennemi. Tour à tour les Prussiens puis les Autrichiens le retiennent prisonnier jusqu’en 1797. De retour en France grâce au traité de Campo-Formio, il ne joue aucun rôle pendant le temps du Consulat et celui de l’Empire. Membre de la chambre des représentants pendant les Cent-Jours, il exige l’abdication de Napoléon Ier. Pendant la Restauration, il est à la tête de l’opposition libérale. La Révolution de 1830 lui vaut, une nouvelle fois à la tête de la garde nationale, d’être le maître des cérémonie du sacre populaire de Louis Philippe au balcon de l’Hôtel de Ville. Mais, une nouvelle fois, l’évolution réactionnaire du régime l’amène à prendre jusqu’à sa mort le parti de l’opposition.

A quinze ans, Sully est engagé à rejoindre l’armée huguenote. Il ira en Mai 1576 aux Pays Bas trouver Guillaume d’Orange (paix de Baulieu). De retour en France, il se met au service d’Henri de Navarre. Il exprime ses talents d’ingénieur militaire et il se bat. Lors de la bataille d’Ivry en 1570, il est gravement blessé. Après la reconquête du royaume par son roi, il est auprès de lui conseiller d’Etat, en 1596. Au début de l’année 1598, il est surintendant des Finances et accèdera à des postes différents. En 1606, il le fait duc de Sully. En effet, la politique rigoureuse qu’applique Sully est conjointement liée à celle du roi. Sully réduit les dépenses de la cour, en même temps qu’il atténue la pression de la taille. S’il augmente les impôts indirects comme la gabelle, il confirme la vénalité des offices, ce qui permet au roi de s’attacher un personnel fidèle. Il améliore les transports (routes, infrastructures,…) par la construction du canal de Briare, ceci améliore considérablement l’agriculture, le commerce etc…
La mort du roi met fin à son rôle politique. Huguenot, il est suspect à ceux qui entourent Marie de Médicis. Qui plus est, hautain, sûr de lui, il n’est pas aimé de ceux qu’il semble, à la cour, mépriser. Il quitte le pouvoir en janvier 1611. Parce qu’il ne cesse de conseiller aux protestants l’obéissance, Richelieu le nomme, en 1634, maréchal de France.

Après la mort de son père Philippe III le Bon le 15 Juillet 1467, Charles Le Téméraire comte de Charolais devient duc de Bourgogne.
Il à pour objectif de réunir ses Etats, de conquérir les territoires de son comté de Charolais ainsi que ceux de son Duché de Bourgogne.
Il sera en opposition avec le roi de France, Louis XI. On est à l’automne 1468 – et il laisse croire aux Liégeois qu’il les soutiendra dans leur action contre leur prince-évêque et son puissant protecteur, le duc de Bourgogne. Averti que les Liégeois se soulèvent au cri de Vive le roi de France !, le Téméraire, indigné, se saisit de la personne de son hôte. Charles le Téméraire est vainqueur sur toute la ligne et domptera les Liégeois comme il les a toujours domptés ; le roi est en son pouvoir. La victoire du Duc de Bourgogne à Péronne est éclatante. Non seulement il donne une leçon à Louis XI mais il affirme son pouvoir sur les villes de la Somme. Mais dès 1470, le roi reprend l’avantage et dénonce toutes les obligations contractées à Péronne. Charles conquiert la Lorraine en 1475. L’assassinat d’un de ses lieutenants lui tient lieu de prétexte pour se battre contre les Suisses, alliés à Louis XI. Il est battu à Grason, et, en 1476, son armée est exterminée à Morat. Le roi profite de la mort de Charles le Téméraire le 5 janvier 1477 pour démanteler le Duché de Bourgogne.

Né le 24 novembre 1391, Charles d’Orléans est le fils de Louis de France et le petit fils de Charles V. Il épouse la fille de Charles VI, Isabelle de France. Elle meurt en 1409.
Il sera le chef du parti des Armagnacs suite à la guerre civile. Il épouse Bonne d’Armagnac.
Il sera blessé pendant la bataille d’Azincourt, le 25 octobre 1415. Il est capturé puis envoyé en Angleterre où il restera jusqu’en 1441 suite à l’acquittement de sa rançon.
Il retourne dans son château de Blois, où il se consacre à l’écriture. Il meurt le 05 janvier 1465.

Né en 1294, Philippe V le Long est le deuxieme fils de Philippe IV le Bel et frère de Louis X le Hutin. Il se marie avec Jeanne, fille d’Otton IV de Bourgogne et de Mahaut d’Artois, en 1307.
Il est sacré roi à Reims dès le 9 janvier 1317.
Le 2 février 1317, l’assemblée n’accorde toujours pas aux femmes d’assurer la couronne de France.
Il met fin à la guerre de Flandre, puis en Languedoc à la nouvelle révolte des pastoureaux. Il se consacre à la réorganisation de l’administration royale. Il développe les milices urbaines qu’il encadre avec des officiers de l’armée royale. Il règle la fabrication des monnaies, perfectionne les Eaux et Forêts, mais échoue dans sa tentative d’unifier les poids et mesures. A sa mort, le 2 janvier 1322, il n’a que des filles, son frère Charles les écarte et monte sur le trône.

À l’avènement de Charles VIII, son frère qui n’a que treize ans, elle devient, selon le voeu de Louis XI, sa gardienne et la gouvernante du royaume (1483 – 1491). Soupçonnant, en effet, que les féodaux voudraient profiter de l’occasion pour récupérer de l’autonomie, le roi a jugé que sa fille aînée serait mieux à même de leur tenir tête que le Dauphin. De fait, Anne, aidée par son mari, Pierre de Beaujeu, remplira bien sa mission. Face à la révolte de Louis d’Orléans (le futur Louis XII) que soutiennent la Bretagne, l’Angleterre et l’Autriche, elle fera montre de remarquables qualités d’homme d’État et saura conclure victorieusement la « folle guerre » (1485 – 1488) qui s’ensuivra. En 1491, elle remet à son frère un royaume préservé, grossi de la promesse d’un agrandissement puisqu’elle lui fait épouser Anne l’héritière de la Bretagne.

C’est à l’initiative de Jean sans Terre, dont elle est la nièce, que cette fille d’Alphonse VIII, roi de Castille, épouse, en 1200, le futur Louis VIII, et sera reine de France en 1223.
Énergique et dotée d’un solide sens politique, elle saura préserver (en tant que régente) l’héritage de Louis IX contre la convoitise des grands féodaux à la mort prématurée de son époux (1226) et conclura avantageusement la croisade contre les Albigeois par le traité de Meaux-Paris (1229).
Même après avoir atteint sa majorité, Louis IX, qu’elle a élevé de façon particulièrement rigoureuse, la laissera conserver une part importante dans la conduite des affaires du royaume.
Il lui confiera la régence durant son absence pour cause de septième croisade (1249 – 1252), charge dont elle s’acquittera fort bien.

Roi de Navarre, il est le petit neveu, par son père, de Philippe le Bel et le petit-fils, par sa mère, de Louis XI. Aussi, même si son sang capétien lui vient surtout des femmes, supporte-t-il mal le passage de la couronne de France aux Valois. Du coup, sa vie durant, il complotera contre Philippe VI, contre Jean II le Bon, contre Charles V, tentant même de faire assassiner ce dernier. Il s’alliera aux Anglais, alors qu’a commencé la guerre de Cent Ans et ne retirera de toute son agitation que des défaites, la perte d’une bonne part de ses possessions et son surnom, qui lui a été donné par les Navarrais.

Règne bref pour ce fils de Philippe le Bel [1322 – 1328] qui succède à son frère PhiIippe V. À peine le temps de mettre de l’ordre dans ses Etats et de se pencher sur l’épineuse question de la Guyenne, qui, possession de la couronne anglaise, est fief du roi de France, pour parvenir à une solution provisoire. Malgré trois mariages, dont le premier avec Blanche de Bourgogne (compromise dans l’affaire des brus adultères) sera annulé, il meurt sans fils. La lignée des Capétiens directs s’éteint.

C’est durant la captivité de son père, Jean II le Bon à Londre entre 1356 et 1360 que le Duc de Normandie, assume la régence du royaume.Il regna de 1364 à 1380. Le 8 avril 1364 Jean II le Bon meurt, le duc de Normandie devient Roi de France sous le nom de Charles V. Il dut faire face aux complot des jacqueries, de charles le Mauvais et à la révolte des Parisiensfomentée par Etienne Marcel. Le roi restaure les finances ,crée une flotte et confie la reconquête du royaume aux Barons, Bertrand du Guesclin et Olivier de Clisson. Mécène, il collectionne les manuscrits, s’entoure de savants, se passionne pour l’astrologie.C’est lui qui établit la loi Salique qui refuse la couronne de France aux femmes. Il a deux fils Charles et Louis qu’il a eus de Jeanne de Bourgogne. Enfin, il se veut "vicaire de Dieu en la temporalité". Il fixe également la majorité royale à quatorze ans, par l’ordonnace de Vincennes en 1374. A sa mort en septembre 1380, son fils Charles VI n’a que 12 ans.